
Voici 3 moments de ma journée où je me dis qu'être fumeur·se n'est pas si mal :
➡ A la pause-café, quand les fumeurs sortent avec leur café au frais pour s'oxygéner : "Gilles, on va prendre un peu l'air pour se changer les idées?" ;
➡ Après le repas, quand ils prennent le temps de recharger leurs batteries : "Alors Geneviève, une petite cigarette et après on s'y remet ?" ;
➡ Après la séance qui nous met les nerfs en pelote, le stress ou le cerveau sans dessous-dessus : "Whaou, cette séance était intense, je vais juste en fumer une, ça va me remettre les idées en place."
Oui, mais pourquoi cela semble si naturel pour un fumeur. Qu'est-ce qui fait que cela nous semble déplacer de dire :
✅ "Attends Gilles, je prends mon café (ou thé vert) et on va faire 2 pas dehors pour se changer les idées pendant 7 minutes."
✅ "Dis Geneviève, on se fait une micro-sieste 10 minutes avant de reprendre le dossier ?"
✅ "Whaou, cette séance était intense, je vais juste faire un peu de sophrologie ou de pleine conscience 5 minutes, ça va me remettre les idées en place."
🍏 Oui, c'est étrange ; ce qui est sain nous semble tout à fait inapproprié dans la même situation ? Comme si les fumeurs étaient des victimes de leur addiction et que c'est normal qui prennent ce temps. Je ne suis pas là pour la polémique entre fumeurs et non-fumeurs, mais je me demande parfois si ce n'est pas une manière pour les fumeurs·ses de se permettre un temps de pause, à juste titre.❓
🔆 Je pense que, bien évidemment sans devenir fumeur·se, nous pouvons tous nous interroger sur notre capacité à nous accorder des temps de pause qui respectent nos besoins. 🔋
Le temps de quelques pas à l'extérieur avec son café, le temps d'une micro-sieste (alors oui, celles et ceux qui me connaissent savent combien je prône la sieste, même au travail) ou simplement le temps du silence et la reconnexion à soi dans les moments de stress.
Bonnes réflexions sur vos temps de pause au travail et une excellente fin de semaine.
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